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ecume & effluve de l'imaginaire
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10 février 2007

les cloches sonnent

Les cloches sonnent, je suis dehors. La nuit a déjà recouvert le village. Le froid, saisit les murs. Quant à la lumière, elle a du mal à saisir mes yeux. Il est tard, après ce join, je crois que je vais aller me coucher.

Je n’ai pas envie d’aller dans mon lit, j’y suis seul. Toutes les pétasses qui l’ont visité, en ont vidé le peu de repos et d’innocence qui lui restait. Je suis crevé, mes yeux se ferment mais je suis tellement bien sur ce pont, accompagné de mon ombre à peine visible mais elle existe donc je suis… Je crois que j’ai trop bu, non, trop fumé… même pas, je suis sobre comme un curé avant la messe. Je me mets à parler à cette ombre qui m’écoute, sans ne jamais répondre. L’ombre est donc l’opposé d’un adolescent qui répond tout le temps à ses professeurs, ses parents, ou toutes autres personnes lui voulant du bien, sans ne jamais les écouter.

Bref, je regarde par-dessus les barrières qui marquent la frontière entre ce pont et le vide. Le vide qui n’en est pas un puisqu’on y entend un son. On y entend un son, mais l’obscurité ne permet de voire ce qu’il s’y cache. Cependant, j’y devine un fleuve, une rivière, un torrent. Ce bruit m’enivre, ce noir visuel m’obscurcit, une telle envie de rejoindre ce monde où je me confondrai à l'ombre qui me suis depuis toujours, jusqu'à jamais.

Je crois que je pense trop, j’ai failli me suicider.

Mon ange, t’es là ?

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Commentaires
E
O jolie, j'aime bien les effets, d'une affirmation et du contraire aprés pour un détails :"le vide. Le vide qui n’en est pas un puisqu’on y entend un son."<br /> <br /> et le trop bu, trop fumé ... <br /> bon pti texte simpa .
M
l'ange veille doucement souriant. pensant j'aime vos mots meme les plus cris meme els plus dur
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