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ecume & effluve de l'imaginaire
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2 janvier 2007

rêve, j'arrive

Je pensais m'être couché, mais je ne sais pas comment, ni pourquoi d’ailleurs, j’ai atterri là-bas. Enfin, atterrir est un grand mot, je ne le savais pas encore mais j’étais «underground » sur la ligne centrale, « central line », du métro londonien

Naturellement, le wagon était plein à craquer et je n’avais que mes jambes pour supporter mon poids.  Envahi par la chaleur et les odeurs corporelles, je commençais à pester après les gens. Je ne savais pas ce que je foutais là, je changeais de voiture pour aller à une autre qui était toute aussi peuplée. Il devait y avoir des dizaines de lignes. A chaque arrêt, deux, trois se regroupaient, et moi je ne savais laquelle prendre pour fuir. Je suivais les écriteaux en anglais, autant dire que je tournais en rond.

Je finis par m’asseoir sur un banc, à côté d’un clochard qui cuvait ses bières. Je respirais un grand coup, avec la bouche afin de ne rien sentir. C’est ainsi qu’instantanément, je lis « way out ». « Chemin » « Sortie » J’étais sauvé. Sauvé ?? Retourné chez moi, dans la chambre vide et me retourner contre personne dans des draps défaits ? Non, mais j’allais être sauvé.

Je suivais donc « way out ». Dans un couloir, je sentais, derrière moi, une présence. Je me retournais et vu personne. Je continuais, prenais une rame, toujours cette sensation, toujours personne. Je décidais de prendre l’escalator et là !

Et là, je me retournais, vu son visage, vu toutes les fois où je m’étais déjà retourné mais là, je l’ai démasquée. Je préfère ne pas la décrire pour ne pas nuire à sa beauté. Je repris mon chemin en la sentant près de moi. Je n’en suis pas sûr, mais je crois que nous parlions par onde. Nous nous charmions par télépathie sans même la contrôler. Puis arriva ce qui arriva, l’endroit où toutes les lignes se séparent. Certaines montaient, d’autres descendaient pendant qu’une ou deux allaient à droite, à gauche. Je ne savais quel chemin choisir pour être avec elle. Je tournais à droite, au hasard, mais elle allait tout droit et pris un escalator. Je l’ai vu monter tout doucement, elle s’éloignait de moi. Je ne l’apercevais plus. Pendant quelques secondes, qui m’ont paru des heures, je restais figé. Elle, elle s’éloignait. Peut-être que je ne maîtrisais pas la télépathie. Soudain, comme si je recevais un signal, je fis demi-tour et courrais sur ses traces. Depuis ce temps, elle avait sûrement dû prendre un wagon et partir dans une autre banlieue. Mais je courrais, des gens me tamponnaient, ou c’était moi qui leur rentrais dedans Du coup, je tombais, à terre ou sur les rails. Je me relevais et cavalais, tête baissée, de plus belle.

Je prenais un nouvel escalator. C’est là que… en me redressant, je ne sais pas comment le décrire mais… je l’ai revue, elle m’attendait. Sa vision me fit m’arrêtait, je me laissé élever par l’engin mécanique. J’arrivais à elle, me plantais devant elle. Sans s’embrasser, sans dire un mot, on a continué, les mains liées, le chemin, lequel ? Le sien, le mien… Le notre. Toujours des virages à droites, à gauche, des escaliers qui descendent, mais nos mains se touchaient, c’était le plus important. On aurait pu aller à Rome, mais les tunnels nous suffisaient

Puis, simultanément, nos jambes se sont plantées. On s’est tourné l’un vers l’autre. On s’est regardé, on allait pour s’embrasser… On allait pour s’embrasser, on ne l’a pas fait.

Pourquoi je me suis réveillé ? Pourquoi je t’aime ? Pour quoi je pense à toi ? Pourquoi tu n’existes pas.

Je veux vivre dans mon rêve. Dit ! Est-ce tu m’aimes ?

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Commentaires
M
vos mots me manquent
M
femme d e l'ombre femme de songe femme en devenir femme avenir elle apparaitra à la corisée des chemin et le reve prendra forme dans ces formes
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