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ecume & effluve de l'imaginaire
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5 mai 2007

Comme l'OTS

Certains diront que je suis un lâche, je voulais juste vous racontez cet événement.

Il y a encore quelques jours ; ma famille était heureuse, ma sœur était enceinte. Moi, je errais sans trop savoir où aller, le cœur encore déchiré.

Je ne pensais qu’à ma première, et seule chérie. Elle ne voulait plus de moi, me haïssait. Je n’en pouvais plus, et ne me voyais avec aucune autre fille. J’avais d’un tel mal être que les frissons me saisissaient en pleine chaleur, la tête tournait sans cesse, je gerbais sans être malade, il fallait que j’en finisse. Mais voilà, j’ai failli crever quelques années au par avant, et de ce fait, j’ai vu la peine sur ma mère, mon père, la famille, les amis. Je ne pouvais pas leur faire ça. Ce serait égoïste au possible. Alors, je me suis mis en mode veille. Je faisais semblant d’apprécier la vie, quelques fois je poussais un sourire prolongeait en m’exclamant « Elle est belle la vie quand même » avec une ironie cachée. Mais plus ça allait, plus cela devenait difficile. J’allais craquer d’une soirée à l’autre.

Ma sœur, elle, continuait sa grossesse. Elle était belle ma sœur, et grosse aussi. Mais très belle. Je ne l’avais jamais vu avec un aussi joli sourire. Elle ne savait pas le sexe, et ne désirait pas le savoir. Elle voulait attendre la naissance pour le découvrir.

Elle était si belle ma sœur, c’est une chance qu’elle soit morte ainsi. Une femme défunte, enceinte d’un défunt au paradis. Vous croyez que cet embryon y est, au paradis.

En effet, suite à des contractions anormales et trop forte, alors qu’il était formé et prêt à sortir d’un jour à l’autre, le bébé est mort.

Ma sœur et toute la famille étaient dans un désarroi inimaginable. On ne pouvait pas en sortir. A quoi bon en sortir, ils allaient en refaire un ? L’occasion était trop belle pour moi. On ne se quittait plus, leurs larmes se mélangeaient aux miennes. Au cours d’un repas, je prononçais « Vous ne le surmonterez jamais. On à qu’à se foutre en l’air, tous ensemble. Il n’y aura pas de malheureux, toute façon, on ne sera jamais plus heureux. » Autour des bouteilles de rouge, on continua à parler de ça, sans jamais le prononcer. J’allais organiser un SUICIDE COLLECTIF.

J’avais entendu cette expression pour la première fois quand il fût organiser par l’OTS, l’ordre du temple solaire. On retrouva des tas de corps disposaient en cercle, tous calcinaient. Le notre n’aura pas de nom, et sera composé de cinq corps. Cinq est mon chiffre fétiche, j’allais pouvoir avoir une mort pas comme tout le monde , elle est belle la vie quand même

Pour opérer, j’avais tout d’abord pensé à imiter l’OTS. Mais qui aurait mis le feu ? La seconde idée, était que l’on presse simultanément sur une arme, une seringue. Mais voilà, la simultanéité n’est pas de ce monde, puis si une âme trop faible ne presse pas, elle aurait été détruite encore plus. 

En fait, mon plan était simple, il suffisait de prendre un banc pour tous, et une corde par personne.

On rentrait dans la salle. J’avais placé un banc sous la poutre, et posé cinq cordes identiques à distances égales.

On entrait dans la salle sans un bruit, même les mouches étaient silencieuses. Parler ne servait plus à rien, on devait agir pour la dernière fois.

On montait sur le banc en même temps, chacun attaché sa corde avec application en faisant, plusieurs nœuds. Je les ai regardés faire. Cela était magnifique.

Les quatre visages étaient fermés, les yeux fixaient vers la poutre. Quand ils ont fini, la tête baissée, ils se tournaient vers le mûr. C’étai à moi de faire basculer le banc mais ne le faisait pas, je n’avais plus de force. Mes muscles étaient tétanisaient, les goûtes de sueur coulaient dans mes yeux. Mes yeux me piquaient, qu’est-ce que j’allais faire mon di… mes lecteurs, qu’est-ce que j’allais faire.

Oui, toi Nini, oui toi qui est morgane des fées, qu’est-ce que j’allais faire toi qui est de l’outre monde, peux tu me dire – qu’est-ce que j’aurai dû faire, je les ai tués.

Ma mère dirigeait son regard vers moi et vu que la corde était toujours dans mes mains, ses lèvres bougeaient « Quelqu’un d’autre peut le faire, il n’y arrivera pas ». « C’ETAIT UNE FILLE » Et le banc le banc a roulé jusqu’au mûr.

Ma mère m’a sauvé la vie, ma sœur leurs a prises. Pourquoi a t elle fait ça ? Il était encore temps de changer d’avis. Pourquoi soeurette, pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi ? Dis le moi ma sœur.

Maintenant, je suis là, avec vos quatre corps sous les yeux. J’arrive, attendez moi.

A ceux qui liront cette lettre… adieu.

Post écriture : si jamais quelqu’un de la famille lit ce texte (déjà, ne le répétait à personne) et ------- Je sais, j’ai pas un esprit normal, comment puis je penser à ça. Alors que dans quelques moi ma sœur chérie va accoucher. Je suis désolé, ce n’est pas de ma faute, mais j’associe tout à la mort, c’est triste, je sais. Désolé. J’aurai pu cacher cette idée, la masquer – mais cacher ne sert à rien, autant tout dévoiler. Je ne vais quand même pas me mentir à moi-même, je l’ai tellement fait, me mentir, me dire que je n’aime pas telle personne. – Puis le plus important et que ceci reste une histoire. Ma sœur, je t’aime.

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Commentaires
E
lu et euh ... sans commentaire .
S
la mort dure l'éternité... non, elle ne dure pas, ell meurt quand elle nait.<br /> Sinon, pour en revenir à ta question... c'est trippant je trouve. C'est l'inconnu, c'est le néant... c'est dieu qui n'existe pas et ne vient pas t'ouvrir une porte qui n'existe pas. Plus rien n'existe.
N
Tu crois pas que la mort c'est déjà assez long? ça dure l'éternité.. Alors pour les quelques années qu'on a a vivre, autant penser à la vie plutôt qu'à la mort non?<br /> D'un côté je dis ça, d'un autre côté je te comprends.
S
Je pourrai te dire, parceque je l'ai connu, ce serait trop facil. Je ne sais pas, c'est depuis tout petit, je me souviens.<br /> <br /> J'vais alors, 5, 6 peut-être 8ans. J'étais en vancances au ski, il n'y avait personne. Seul le silence, moi et le ravin. Il y avait un être humain juste devant ce ravin. Et alors, je me souviens, je m'étais dit. Qu'est ce qu'il m'empêche de le pousser, qui pourra le retrouver, me retrouver, aucun mobil, aucun motif - bref je n'ai jamais eu envie de le faire, mais simplement penser. Là, je ne fais rien que penser. Toujours à la mort, peut-être, est-ce sans doute le fait que ce soit le seul chemin sans retour ou simplement, une fin. la fin d'une âme - la seule matière qui ne respecte pas Lavoisier. Bref, je n'en sais rien, c'est comme ça.<br /> <br /> Ces paroles sont peut-être un peu confuses mais j'ai bu un peu de champagne - non pour célébrer l'élection de sarko mais pour fêter le baptême d'Alicia. Alicia, cette histoire est née en songeant à elle. J'avais imaginé qu'elle naisse morte - Def, son père, se serait pris d'une crise. Il aurait pété un câble, fait une tuerie. L'hôpital se serait en sanguiné... Bref, encore une idée de mort, j'ai fait une version light, quoi que.
N
voilà bien des moments que je bug sur ton texte.. je voulais répondre je ne savais pas quoi, alors j'ai utilisé le silence, qui est lui aussi une parole. <br /> Je te demanderai simplement pourquoi, dis, pourquoi tu associe tout à la mort?
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